[EXTRAIT – BORDEAUX EST AVENIR]

Bordeaux connaît une décennie exceptionnelle, à l’image de Nantes et de Toulouse avant elle. L’attractivité touristique, boostée entre autres par le tramway, les rénovations urbaines et les grands équipements, est liée au patrimoine naturel de la région et à la qualité de notre cohésion sociale, comme à celle de notre offre culturelle. Cela peut-il suffire durablement à conserver l’intensité de l’attractivité touristique et les retombées qui en découlent ? Il semble que les attentats aient eu sur le tourisme dans les villes françaises un impact très violent, notamment sur les catégories socioprofessionnelles supérieures, asiatiques et américaines, attirées traditionnellement par notre ville. La jeune génération est devenue une cible stratégique pour nous. « Darwin », « les Vivres de l’art » ou encore le « Garage moderne », sont de nouveaux écosystèmes très prisés par les jeunes, notamment touristes. Ces lieux incarnent des nouveaux besoins, des nouveaux comportements : ce sont des sites très investis sur les questions écologiques, culturelles et sociales. La nuit est particulièrement attractive dans ces trois lieux.

Évidemment, les touristes comme les jeunes recherchent tous les lieux de festivité. Puisque Paludate a un niveau d’offre qui diminue alors que la demande augmente, la question de la localisation d’un autre quartier, dit de nuit, est ouverte. Où ? Comment ? Faut-il préférer une nuit festive diffuse ou concentrée sur un site unique ? Voilà un projet de développement qui concerne toutes les communes de la métropole. Il doit nous permettre de travailler sur l’image nocturne que nous souhaitons donner de Bordeaux cœur d’agglomération et à travers elle, sur l’ambition que nous souhaitons déployer : New York, Barcelone, Berlin et beaucoup d’autres ont pensé leur nuit comme une stratégie d’attractivité supplémentaire. C’est à notre tour maintenant.

… La suite mercredi prochain

Retour à l’extrait précédent