« On n’arrête pas de se maltraiter et… la vulnérabilité est une circonstance aggravante », Fabrice GZIL.
Ce philosophe fait partie des intervenants que je suis venue entendre pour ce séminaire d’études restreint dédié à la maltraitance. Nous sommes une quarantaine au Ministère de la Santé. Je n’ai pas hésité à rejoindre leus rangs car « l’obligation de bien-traitance que l’on se doit entre êtres vivants n’a d’égal que le nombre effrayant d’actes commis en permanence qui l’abîment ».
Violence et maltraitance, le plus souvent cloisonnées et/ou confidentielles ou au contraire hyper visibles et totales , et/ou tabous, et/ou inconscientes… d’individus, de collectifs, d’institutions, dans des espaces privés, intimes, publics, dedans ou dehors, sur des adultes ou des enfants, quelque soit l’âge !
Serions -nous devenus plus maltraitants ? Ou sommes-nous plus conscients de nos capacités de maltraiter ?
En tout cas, en pleine promesse de renouveau, de renouvellement, de moralisation et de perspectives de tables renversées, réfléchir à la bien-traitance n’est pas un luxe.
Cette séquence ne sera pour moi que le commencement d’une profonde réflexion-action.
Je voulais partager avec vous très vite par ce petit billet ce que j’ai entendu et ce à quoi je souscris pleinement :
– Depuis 1998, nous accumulons des textes sur le sujet qui nous ont fait comprendre que s’engager ne veut pas forcément dire qu’on est bon et bien-traitant par principe . Ce serait trop simple évidemment. « Vouloir faire n’est pas une garantie absolue du faire bien pour l’autre ».
– Pour être bien-traitant, il faut une forte intensité d’engagement éthique et philosophique mais aussi une forte dimension pragmatique et précise. « Besoin de l’éthique de la conviction et de l’éthique de la responsabilité », selon M. Weber. Nous sommes responsables au quotidien de la mise en œuvre de nos valeurs et des compromis à accepter quand on les confronte à la réalité.
– La question à se poser en permanence est de savoir si l’on est juste, la question de notre éthique qui n’a rien à voir avec le droit, la morale et la déontologie. La bien-traitance est la responsabilité de chacun de nous, dans nos gestes, nos paroles et nos sourires. Le collectif nous soutient mais en dernière intention « nous sommes chacun dans la solitude de nos actes ».
– Jamais aucun texte ne pourra garantir le juste car il y a tellement de manière de l’interpréter….. Mais assumer et nommer les actes permettznt de traiter et de prévenir.
– Aujourd’hui, il n’existe pas de vraie politique publique pour prévenir la maltraitance et promouvoir la bien-traitance.
Monsieur Lafourcade, responsable de l’Agence Régional de Santé de la Nouvelle Aquitaine, fut le principal contributeur au savoir transmis dans cette matinée en tout cas en ce qui me concerne ….Chance pour notre territoire, notre ville.
La bien-traitance est une ligne de crête, la seule sur laquelle il faut vouloir avancer en toutes choses et en toutes relations.
Nous sommes chacun de la responsabilité de nos actes.
Où commence la maltraitance, lorsque l’autre se positionne en victime!
La difficulté c’est l’interprétation de notre propre réalité.
Complexe!!!!
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C’est bien Alexandra !cool cela va te renforcé le cerveau ce séminaire !ça me fait repensér à une personne sous curatelle !il faut que je vérifie s il y a toujours de l’eau qui coule dans sa salle d’eau avec une prise électrique proche une personne qui le squatte et ses médicaments et son alcool!! Grave !Bon courage
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